Du 22 au 23 mai 2025, Parakou accueille un atelier inédit réunissant quarante-neuf journalistes venus de tout le Bénin. Cette initiative vise à renforcer les compétences des professionnels des médias sur la promotion des légumes sains et les pratiques culinaires bénéfiques pour la santé. L’événement s’inscrit dans le cadre du projet SAFEVEG, qui promeut la production locale de légumes sains en Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin, au Burkina Faso et au Mali.
Un projet international pour des médias engagés
L’Université de Wageningen (Pays-Bas) pilote cette formation en partenariat avec le projet CASCADE et plusieurs réseaux de médias. Après une première édition dans le sud du pays, l’accent est mis cette fois sur les professionnels du Nord. Les organisateurs souhaitent ainsi sensibiliser les journalistes aux enjeux sanitaires et nutritionnels liés à la consommation de légumes, tout en leur fournissant des outils pour relayer efficacement ces messages auprès du public.
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Des modules pratiques et interactifs
Le programme prévoit des interventions sur les bonnes pratiques d’hygiène, les techniques de production maraîchère durable et les stratégies de diffusion adaptées au contexte local. Les participants bénéficieront de sessions plénières, d’ateliers thématiques et d’une réflexion collective sur la création d’un futur concours médiatique. Ce concours mettra à l’honneur les meilleures productions journalistiques dédiées à la valorisation des légumes sains.
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Un relais d’information pour une alimentation plus saine
Les quarante-neuf participants représentent la presse écrite, audiovisuelle, en ligne, ainsi que des organisations telles que la FeRCAB, le REMAPSEN, l’UNPMB, l’UNAMEL-Bénin, l’ANAN, la DANA et la FéNOMA. Leur implication dans ce projet vise à encourager une alimentation saine et à impulser un changement de comportement au sein des populations. Par leur rôle de relais d’information, ces journalistes contribueront à diffuser des messages essentiels pour la santé publique.
De quoi renforcer la place des médias dans la lutte pour une alimentation équilibrée et la valorisation de la production locale.
SOURCE : La Nouvelle Tribune