L’univers de Dragon Ball traverse actuellement une période de questionnements concernant sa cohérence narrative. Avec seulement vingt épisodes à son actif, Dragon Ball Daima s’est imposé comme un chapitre particulièrement mémorable de la saga, transformant les guerriers Z en enfants tout en concrétisant plusieurs transformations légendaires attendues par les fans. Néanmoins, l’introduction de ces nouvelles formes génère des problèmes de continuité non négligeables avec Dragon Ball Super, soulevant des interrogations sur la cohérence globale de la chronologie officielle.
Des transformations canoniques qui posent problème
Dragon Ball Daima a marqué les esprits en rendant officielles deux transformations particulièrement prisées par la communauté. D’une part, Vegeta accède enfin au Super Saiyan 3, une forme que les admirateurs réclamaient depuis des décennies. D’autre part, le Super Saiyan 4 de Goku devient également canonique, comblant ainsi un vide longtemps regretté par les passionnés de la franchise.
Cependant, l’intégration de ces évolutions dans la continuité officielle engendre une contradiction flagrante avec Dragon Ball Super. En effet, cette série chronologiquement postérieure ne présente jamais ces transformations. Plus troublant encore, Goku y affirme explicitement que le Super Saiyan 3 constitue sa forme la plus puissante, rendant difficile l’harmonisation des deux œuvres au sein d’une même ligne temporelle cohérente.
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Une alternative narrative manquée
L’analyse révèle que Daima disposait pourtant des éléments narratifs nécessaires pour éviter ce piège. La série avait soigneusement préparé le terrain pour introduire une transformation inédite : Gogeta Super Saiyan 3. Cette forme n’avait jamais été explorée dans l’anime, que ce soit de manière canonique ou non.
La justification de l’absence du Super Saiyan 3 de Vegeta dans Super demeure relativement plausible. Après l’échec de cette transformation face à Beerus, le prince des Saiyans aurait logiquement abandonné cette voie, expliquant son absence ultérieure. En revanche, l’omission du Super Saiyan 4 s’avère bien plus problématique à rationaliser.
Le potentiel inexploité de la fusion
Dragon Ball Daima multipliait les indices concernant une future fusion entre les protagonistes. L’introduction du « Join Bug », un enhanceur médicinal capable de fusionner plusieurs combattants en une entité unique, ouvrait des perspectives narratives fascinantes. Ce mécanisme semblait fonctionner selon des principes similaires à la danse de fusion traditionnelle.
Étant donné que Goku et Vegeta maîtrisaient tous deux le Super Saiyan 3 dans cette continuité, l’apparition de Gogeta Super Saiyan 3 était parfaitement envisageable. Une telle transformation aurait généré un enthousiasme considérable tout en préservant la cohérence temporelle, contrairement au Super Saiyan 4 qui manquait de fondements narratifs solides.
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Un choix éditorial discutable
L’approche retenue par les créateurs semble privilégier l’impact médiatique immédiat plutôt que la consistance narrative à long terme. L’introduction du Super Saiyan 4, bien qu’spectaculaire, crée des incohérences difficiles à résoudre avec les productions ultérieures de la franchise.
Cette situation illustre les défis inhérents à la gestion d’un univers fictif étendu sur plusieurs décennies. Les décisions créatives prises pour satisfaire les attentes du public peuvent parfois compromettre la logique interne de l’œuvre, créant des tensions entre nostalgie et cohérence narrative.
SOURCE : ComicBook.com